Yssingeaux renforce son engagement pour la protection de l’enfance à travers plusieurs initiatives. La dernière en date, une boîte aux lettres « Papillons » pour libérer la parole des enfants. « Si tu ne peux pas le dire, écris-le », un message simple, une boîte positionnée dans un coin discret, dans l’environnement scolaire familier des enfants.
L’article 3 et l’article 19 de la Convention relative aux droits de l’enfant soulignent l’importance de protéger les enfants contre toute forme de violence, et de garantir leur intérêt supérieur dans toutes les actions qui les concernent. Ces principes s’inscrivent dans une responsabilité collective à laquelle Yssingeaux répond par des initiatives en faveur des droits de l’enfant et de leur protection, ainsi la lutte contre les violences intrafamiliales. Depuis deux ans, un programme de médiation scolaire est mis en place, afin de prévenir les conflits et d’accompagner les élèves dans un environnement bienveillant.
Un partenariat pour renforcer la prévention
Dans cette dynamique, la municipalité a signé une convention avec l’association Les Papillons, dont la référente en Haute-Loire est Nicole Dupin. Ce partenariat a permis d’installer une « Boîte aux lettres Papillons » dans l’enceinte de l’école publique, plus précisément dans l’espace périscolaire.
Ce dispositif sécurisé et anonyme offre aux enfants un moyen discret de signaler toute situation de violence ou de maltraitance, garantissant ainsi leur protection et leur bien-être.
Une mise en œuvre concertée
Les référents municipaux (Armand Bonnet, Christelle Chanon), ont suivi des formations spécifiques et des actions de sensibilisation ont été menées auprès des élèves de l’école élémentaire, notamment durant les pauses méridiennes du mois de février. Aujourd’hui, la première boîte aux lettres est installée et le dispositif est opérationnel.
Une commune pionnière
Yssingeaux est la première commune de Haute-Loire à s’engager dans ce dispositif. Depuis la création de l’association en 2019 à Perpignan par le capitaine de gendarmerie Laurent Boyer (lui-même victime de viol, alors qu’il avait 6 ans et pendant 3 ans, par son frère, n’ayant pu parler de ces agressions répétées qu’à 30 ans), 300 boîtes aux lettres Papillons ont été installées en France.